Ils en parlent

// Une chronique de l’album « Core » parue sur Néosphère, rédigée par Eric Deshayes

Core signifie « mémoire centrale d’un ordinateur » ou bien « cœur », « moelle ». Entre la mémoire centrale et la moelle osseuse on ressent bien avec ce premier album d’Intemporal Analogic Sound une expérience musicale essentielle, au sens physique du terme. Lire la suite…

 

// La chronique écrite par Jérôme Noetinger pour Métamkine

Avec ce projet qui marque un retour au support, Cyril Badaut perpétue les gestes et les actes de Christian Marclay (‘record without a cover’), de Pure, de Pascal Le Gall qui comme lui ont joué avec l’écoute des craquements, la répétition des sillons fermés et la surface du vinyl même. Lire la suite …

 

// Un article à lire dans improv sphere

Intemporal Analogic Sound, c’est le pseudonyme de Cyril Badaut, saxophoniste au sein de l’Urban Sax, qui se met ici à la musique répétitive et minimaliste. Lire la suite …

 

// Dans la ‘revue et corrigée‘ #95 du mois de mars 2013, à lire également une chronique rédigée par Cyrille Lanoé.

R&C#95BW

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

// Une critique de la performance par Julie Périn d’Alternatif-Art

Cyril Badaut est un polymorphe du son. Sorcier du paysage sensoriel, il fait de nos corps un champ d’expérimentations sonores.

Le décor est plutôt sobre et brut, la pénombre vous accueille et vous installe lentement dans l’atmosphère du lieu vouté, un peu froid où protagonistes ont pris place tout comme nous. Vous êtes prêts à vivre une expérience.

C’est entre installation, performance et son que la scène se met en œuvre. Le regard est chopé au vol, les oreilles en alerte, la peau tendue et frissonnante et son par son les sensations montent en crescendo. De la clarinette au saxophone, de la projection vidéo à l’écoute sonore, tout est millimétré et sous tension pour vous plonger en immersion totale.

Audible ou inaudible Cyril Badaut nous place au cœur de son rythme, pas à pas telle une marche, qui de seconde en seconde s’accélère. Son écriture sonore et visuelle est proche de la littérature avec des ponctuations, des métaphores, une histoire à la fois collective et individuelle, qui nous embarque comme la première phrase d’un roman, d’une nouvelle, d’un essai …

… Respiration, silence, accélération, coupure, fluidité, cassure, légèreté,  éraflure chaque particule sonore vous met en exergue.

A la fois plastique de par les propositions visuelles performatives, le travail de Cyril Badaut est un laboratoire physique et brut où l’alchimie sensorielle est de rigueur.

Il égraine, décortique, écorche, distend, contorsionne, scrute la moindre particule sonore, cherche dans le creux de la « note », derrière la ligne de la partition si partition il y a à rendre compte de nos existences, de notre rapport au monde où les histoires se mêlent, s’entremêlent, se superposent, se séparent et se retrouvent au rythme de sa proposition. Vous serez surpris et contraint de rester jusqu’à la fin. Si jamais l’expérience vous tente, fermez les yeux et allez y.